Atelier sous-régional d’imprégnation et de contribution des organisations du REJEFAC, une jeunesse engagée au cœur de l’Afrique central

Atelier sous-régional d’imprégnation et de contribution des organisations du REJEFAC, une jeunesse engagée au cœur de l’Afrique central

C’est du 11 au 14 mars 2020 à Kinshasa que l’atelier sous-régional d’imprégnation et de contribution des organisations du REJEFAC au processus d’élaboration du cadre stratégique de la biodiversité post 2020 et d’actions des jeunes pour la journée mondiale de la Vie Sauvage a été organisé.

Ayant pris part à cet atelier les différentes délégations de pays sous régionaux : RDC, Rwanda, Burundi, Tchad, Congo Brazza, la guinée équatoriale, Cameroun, Sao tome principe, la république centre africaine et le Gabon. Ont également participé à cet atelier le représentant du secrétaire exécutive de la COMIFAC, Chouaïbou NCHOUTPOUEN, le représentant du comité du pilotage de la CEFDHAC M. Bienvenue NGOY ainsi que le représentant de la GIZ.

L’objectif assigné à cet atelier était de préparer la contribution des jeunes de REJEFAC sur le processus de l’élaboration du cadre stratégique de la biodiversité pour l’après 2020. Mais aussi de sensibiliser les jeunes sur la conservation de la biodiversité dans le cadre de la journée mondiale de la vie sauvage.

Il était spécifiquement question au cours de ces travaux de :

• édifier les membres du réseau sur le processus d’élaboration du cadre stratégique sur la biodiversité post 2020 ;

• de recueillir les contributions de jeunes du REJEFAC pour l’élaboration du cadre stratégique sur la biodiversité ;

• renforcer les capacités de jeunes de l’Afrique central sur la conservation de la vie et de l’habitat sauvage ;

• développer un cadre d’accompagnement en long terme au travers de l’engagement des jeunes du réseau aux activités de conservation des espèces sauvages, aux processus additionnels de la CITES ;

• de définir une démarche consensuelle de la redynamisation du REJEFAC dont la stratégie redynamisant prendra en compte les thématiques nouvelles comme : la RRC, l’agriculture intelligente, la gestion de déchets ;

• d’élaborer et valider le plan de travail annuel 2020 du REJEFAC sur la base de la présentation du cadre stratégique régional et de décliner celui-ci en activité et ou en action aux niveaux régional et national.

La série d’ouverture a été inauguré par le mot de circonstance par la coordinatrice sous régionale Mme Marie TOMOIFO NKOM, dans son discours elle a tenue à remercier la COMIFAC et la CEFDHAC dans l’appui et la réalisation de cet atelier, elle a par ailleurs rappeler le processus de l’élaboration du document far du réseau en s’attelant sur son importance pour l’avenir du REJEFAC et exhorté tout le membre à vivre les valeurs du REJEFAC pour en faire une structure forte. Ce qui contribuerait pleinement à l’atteinte des impacts spontanés est soutenus par le projet fédérateur innovant.

Le représentant du CPR a souhaité la bienvenue à tout le participant tout en félicitant la coordination du REJEFAC d’avoir organisé cet atelier qui aborde les questions sur la biodiversité et de la faune sauvage. Il a aussi rapporté l’encouragement du CPR dans le cadre de la matérialisation de recommandions de la journée spéciale du 18 décembre 2019 dédié à la société civile du bassin du Congo. Enfin le représentant du secrétariat exécutif de la COMIFAC à commencer par saluer cet atelier qui se tient après la célébration de la journée internationale de la vie sauvage le 3 mars 2020. Pour lui, la cop 15 CB se tiendra enfin octobre 2020 en chine, sera un jalon important dans le cadre de la gouvernance internationale de la biodiversité. La préparation de cet accord poste 2020 qui se veut ambitieuse doit se faire de manière inclusive. C’est dans ce contexte que se tient cet atelier qui devra aboutir aux engagements et contribution du REJEFAC pour une conservation durable des espèces sauvages dans la perspective globale de la biodiversité poste 2020 après la COP 15 CB. C’est sur cette note qu’il a ouvert les travaux en souhaitant des fructueux échanges entre les participants.

Le thème central sur lequel on a organisé les exposés de la première journée consisté à la présentation des activités internationales du cadre stratégique de la biodiversité poste 2020. À ce sujet il ya eu l’exposé de M. Chouaïbou NCHOUTPOUEN expert en biodiversité sous le thème : la convention sur la biodiversité CDB. Et un autre exposé interactif portant sur le cadre institutionnel pour la conservation de la biodiversité en Afrique central et quelques institutions sous régionales à caractère tant politique qu’économique ont été évoqués chacune selon sa spécificité, son rôle et sa structure organisationnelle et leurs relations avec les autres institutions sous régionales et il s’en est suivie d’un débat houé et de clarification portant sur la place et le rôle de la CEFDHAC et ses réseaux thématiques dans le concert des autres institutions sous régionales. Enfin le canevas des activités des antennes pays du réseau du REJEFAC dans le cadre de mise en œuvre du cadre stratégique du réseau à l’horizon 2025 a été présenté par M. Idriss de AJVC.

La deuxième journée a été animé par diverses présentations dont : la présentation portant sur la contribution du cadre mondial de la biodiversité poste 2020, qui s’en est suivie de la soumission de questionnaire aux 4 groupes de travail qui se sont constitués en vue de la contribution de REJEFAC au cadre mondial de la biodiversité.
Les restitutions issues des groupes ont porté essentiellement :

En rapport avec la structure du cadre mondial sur la biodiversité : les groupes ont suggéré la mise en commun des Objectifs du Développement Durable avec les objectifs de la conservation de tel sort que l’homme ne soit pas une menace pour la nature et la nature ne soit pas un fardeau pour l’homme. Ces objectifs qui se veulent ambitieux doivent transformer et impacter positivement et booster la perception actuelle de la conservation et apporter des solutions innovantes, en rapport avec la vision 2050 pour la biodiversité ; les groupes ont suggéré la limitation de la consommation des espèces naturelles agricoles et forestières pour se faire les groupes ont suggéré de faire de l’agriculture un allié de la biodiversité et accélérer la transition agroécologie en mettant fin aux pollutions plastiques, en développant des alternatives et des solutions qui prennent en compte les besoins humains et ce de la nature.
Par rapport aux objectifs smart à la pratique : les groupes ont proposé que ces objectifs débouchent sur des résultats vérifiables objectivement par des indicateurs bien définis en comparaison avec les indicatrices cibles. Ces objectifs doivent se démontrer par des faits réels et visibles. les rapports entre les objectifs d’Aichi et ce du cadre mondial sur la biodiversité doivent réajuster avec les nouveaux enjeux.

 

lors de travaux en groupe

En rapport avec les engagements et les contributions volontaires : les groupes ont proposé une nette implication des jeunes étant donné leurs énergies, leur capacité d’action des mobilités, des convictions, mobilisations de fonds et leurs usages de NTIC. Cette implication passe notamment par un appui conséquent aux différents programmes de jeunes à travers de faveur budgétaire à leurs problèmes.
Du point de vue entre le cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 et d’autres processus pertinents les groupes ont proposé un travail en synergie avec toutes les conventions dont les visions convergent vers l’homme, il faut pour cela un plan d’action dont chaque convention doit s’aligner selon sa spécificité en définissant les critères de procédures d’intégrations.
Par rapport à l’intégration elle-même ; les groupes ont suggéré l’intégration du cadre mondial de la biodiversité dans le plan national de développement de chaque pays en mettant en place un cadre légal de taxation sur tout prélèvement de la biodiversité ainsi pour que la transition de la décennie actuelle au cadre de l’après 2020 puisse éviter les retards dans sa mise en œuvre. Ils ont aussi proposé l’harmonisation dans la mise en œuvre du plan stratégique dans tous les pays en mettant en place un plan de communication.
Par rapport à la participation de peuples autochtones et des communautés locales dans le cadre mondial de la biodiversité d’après 2020, les groupes ont proposé de faire le CLIP en tenant compte de leur savoir-faire traditionnel sur la biodiversité.

La troisième journée de travaux a été ouverte par la présentation de l’état de la mise en œuvre du cadre stratégique 2019 – 2025 du REJEFAC au niveau pays et au niveau du secrétariat technique AJVC REJEFAC. Il s’est ensuivi des partages d’expériences des activités menées au niveau de chaque pays qui ont été déclinées et les liens avec les axes stratégiques définis, les résultats énoncés, les difficultés et les lésons apprises énumérés. Une fois encore des échanges constructifs ont été lancés en vue de partager les expériences entre pays. La deuxième partie de cette journée a été marquée par l’exposé sur la vue d’ensemble sur la CITES (convention sur le commerce international des espèces de flore et faune sauvage envoie d’extinction) à chaque niveau de la présentation des questions de compréhension ont été formulé et ceux qui nécessité des éclaircissements adéquats ont été fournis par le présentateur.

À la fin de cet atelier Madame la coordinatrice du REJEFAC a remercié la COMIFAC pour son accompagnement, la CEFDHAC pour son parrainage, la GIZ pour son appui financier, le REJEFAC RDC pour son accueil et les représentants pays qui ont adhéré aux valeurs du réseau et en souhaitant longue vie au bassin du Congo. Par la suite il y a eu les mots du représentant du comité de pilotage de la CEFDHAC et le représentant du secrétariat exécutif de la COMIFAC qui a clôturé cet atelier avec faste.

par audry mbal

 
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