Clôture de l’atelier de validation de la note Explicative portant promotion des droits fonciers et forestiers des femmes en RDC
Kinshasa, 12 mars 2019. Les participants à l’atelier de validation de la note explicative portant sur la promotion des droits fonciers et forestiers des femmes dans la salle de conférences de l’Hôtel « Les Balisiers » dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa ont adopté à l’unanimité le document ad hoc amendé moyennant quelques contributions.
La présidente du Conseil d’Administration de la Coalition des femmes leaders pour l’environnement et le développement (CFLEDD),Nene Mainzana, a recommandé, dans son mot de clôture, à toutes les organisations présente à cette session de formation de privilégier le travail collectif qui permet de gagner le combat.
Elle a souhaité que la femme retrouve sa place, en ce qui concerne les droits à la terre, pour qu’elle jouisse de son expérience en matière de l’environnement.
Les travaux en plénière ont porté sur les amendements apportés par la plénière à la note explicative élaborée par le CFLEDD, ainsi que l’enrichissement des édits portant sur les droits fonciers et forestiers des femmes. Il s’agit notamment des provinces de l’Equateur, de Mai Ndombe, du Kongo central, du Sud Kivu et du Kasai Oriental.
Me Frederick Muhindo Cikwanine, conseillé à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, a indiqué, dans son intervention, que l’accès de la femme à la terre constitue un acquis pour son autonomisation. Selon cet expert, le code de la famille a mis à la disposition de la femme un mécanisme de protection, manifestement, lui accordant non seulement l’accès à héritage mais aussi mettant fin à toute formes des discriminations dont elle est l’objet.
Le conseiller à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu a évoqué l’article 203, alinéa 1 de la Constitution qui prône la promotion des droits civils des citoyens. Il a précisé que cet instrument donne toutes les assises juridiques aux provinces d’intégrer la problématique de la femme à la terre d’une manière impérative pour que cette dernière puisse bénéficier de cette égalité telle que reconnue par la loi.