Journée Internationale de la femme rurale, les femmes rurales partagent leur expérience à la Cfledd

Journée Internationale de la femme rurale, les femmes rurales partagent leur expérience à la Cfledd

Les femmes agricultrice peinent à cause de leur travail difficile qui les apporte une petite autonomie financière. La Cfledd à l’occasion de la journée internationale de la femme rurale a organisé un atelier de formation où les différentes femmes rurales conviées ont partagé leurs d’expérience. Elles sont venues de Kinsantu  dans la province du Kongo central, de Lutendele, du plateau de bateke et Mont Ngafula pour la province de Kinshasa. Réunie dans la salle de réunion de la Cfledd pour célébrer la journée internationale de la femme rurale le mardi 29 octobre 2019.

L’atelier a démarré par le mot de bienvenue de la coordinatrice de la cfledd Mme Dorothée Lisenga. Elle a rappelé les éléments historiques de la femme rurale, son rôle et ses activités. «  La femme contribue au développement du milieu rural et celui du pays malheureusement ses droits sur le patrimoine foncier et forestier ne sont pas considérés par tous ».

Mme Chouchouna, chargée des programmes de la Cfledd a présenté aux participants les différentes activités  exécutées par la Cfledd  au niveau provincial notamment : son travail d’accompagnement des femmes rurales à l’élaboration de cartes de leurs espaces pour connaitre leurs limites pour produire un plan simple de gestion enfin de le sécurisés. Notons que la Cfledd a élaboré plusieurs édits portant la reconnaissance de droit de possession et de jouissance des femmes aux patrimoines forestiers et fonciers avec l’appui principal de la RFN.

Pour sa part Mme Bertile Tekitila s’est penché sur l’autonomisation de la femme, lors de son speech, elle a parlé de l’élimination de la pauvreté qui prend l’ampleur dans le pays en soutenant les femmes rurales qui ont des difficultés telles que la non-prise en compte du gouvernement congolais des intérêts des femmes rurales et le mauvais état des routes de dessertes agricoles.

Mme Bertille Tekitila a fourni quelques recommandations dont la création par le gouvernement des industries agroalimentaires, outiller les femmes rurales en matérielles agricoles, favoriser les techniques agricoles durables et la promotion des semences améliorées.

À l’issue de cet atelier plusieurs réactions ont été faites dont celle de femmes rurales de Kinsantu qui ont partagé leurs expériences quant à la culture de manioc qui leur permet d’améliorer les conditions de vie de leurs ménages respectifs grâce aux revenus générés. Hormis la culture de manioc elles élèvent aussi des poules, des canards et des pigeons.

L’une d’elles a remercié la Cfledd pour avoir rétabli les droits de l’un de leurs après avoir perdu sa propriété de terre avec la complicité de chefs des villages voisins.

Celles de Lutendele qui font les cultures maraichères ont montré le bienfondé de cette activité qui leur permet de couvrir les frais alimentaires de leur foyer, la santé et l’éducation de leurs enfants.

Les autres femmes rurales du plateau de Bateke, dont Mme Chantal Nguli de Balimo qui s’adonne à la culture de patate douce arrivent à répondre à ses besoins financiers. Elle a affirmé que la diversification de culture permet de réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire.  

Cet atelier a favorisé le partage d’expérience sur l’agriculture familiale enfin d’examiner les problèmes et les difficultés que les femmes rencontrent en milieu rurale. La problématique du droit d’accès à la terre ainsi que le droit de propriété ont été évoqué.

Il se clôturait avec joie et quelques participants ont acheté les produits exposés par les femmes rurales.

Journée Internationale de la femme rurale, Mme Dorothée entrain de parlé

Par Natacha & Audry Mbal