La Cfledd a formé les membres de différente structure sur la promotion et la prise en compte du genre au niveau national
Kinshasa, c’est du lundi 15 au mardi 16 juillet que la Coalition des Femmes Leaders pour l’Environnement et le Développement durable, CFLEDD en sigle à travers son axe thématique Genre a organisé un atelier de Formation sur la promotion de la prise en compte du genre au niveau National dans sa salle de réunion avec l’appui de la RFN.
L’objectif général poursuivi par cette formation était d’apporter un changement positif dans la situation actuelle de la femme dans les instances de prise des décisions en reconnaissant ses droits légaux dans toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Pour aboutir à la prise en compte des droits des femmes dans les textes et documents régissant la jouissance et l’appartenance d’un espace de terre.
C’est après le mot d’ouverture par la coordonnatrice de la CFLEDD, Mme Dorothée LISENGA qui a expliqué le bien-fondé de cette formation vus les inégalités, les disqualifications que font face les femmes en RDC.
Au total, il y a eu 10 modules exploités en deux jours par les différents experts du genre dont : M. Jean robert BOWELA (coordonateur d’IGED),Mme Chouchouna LOSALE (Chargée de programme de la CFLEDD) et Mme IGERHA BAMPA (Chargée de programme d’OGF).
Lors de la première journée de cette formation M. Jr BOWELA a entretenu les participants sur les modalités pour effectuer une mission de terrain, l’égalité de sexe, l’approche genre, la loi sur la parité et les étapes du plaidoyer. En effet la loi sur la parité a favorisé la représentativité significative des femmes dans les secteurs nationaux par un quota d’au moins 30% des femmes. Ainsi l’égalité se sexe qui a été éclairci comme l’effet de donner les mêmes opportunités aux hommes que aux femmes a permis aux participants de bien saisir les différentes notion liés au genre. Car le genre est un terme utilisé pour souligner le fait que les inégalités entre les sexes ne sont pas dues aux différences anatomiques et physiologiques qui caractérisent les hommes et les femmes, mais plutôt au traitement inégal et inéquitable qui leur est socialement accordé.
Lors de la deuxième journée et le dernier jour de la formation Mme IGERHA BAMPA a formé les participants sur deux modules dont le genre et la gouvernance forestière. Ceux-ci a permis aux future formateur de décortiquer la notion de genre et celle de la gouvernance forestière enfin d’Identifier les obstacles à la participation des femmes dans les processus de la gouvernance forestière tels que la REDD+, la Foresterie communautaire, le Foncier, etc.
Enfin Mme chouchouna LOSALE a donné sa formation sur le développement organisationnel, les techniques de plaidoyer ainsi que la méthodologique harmonisée pour la mise en œuvre des outils de la bonne gouvernance REDD+ : CLIP dans le cadre de la REDD+ et le Standard sociaux environnemental en République Démocratique du Congo.
Cet atelier a permis la formation de dix formateurs (trices) sur la notion du genre, la gouvernance forestière, le Développement organisationnel, les techniques de plaidoyer et la loi sur la parité, l’Objectif du Millénaire pour le Développement Durable, les outils de la bonne gouvernance REDD.