OTFF 2024 : Séjournant à OLSO, la ministre de l’environnement et développement durable, Mme Eve BAZAIBA évoque le partenariat RDC-CAFI et se félicite des avancées déjà enregistrées, mais propose...

OTFF 2024 : Séjournant à OLSO, la ministre de l’environnement et développement durable, Mme Eve BAZAIBA évoque le partenariat RDC-CAFI et se félicite des avancées déjà enregistrées, mais propose le changement d’approche.

La ministre congolaise de l’environnement et développement durable Eve BAZAIBA évoque le partenariat RDC-CAFI et se félicite des avancées déjà enregistrées en RDC mais propose le changement d’approche. « C’est beaucoup mieux d’aller vers les ODD qui demandent un partenariat gagnant-gagnant qui ne laisse pas le pays comme bénéficiaire éternel. A-t-elle évoqué lors d’une interview exclusive réalisée à Norvège ce mercredi 25 juin par nos confrères @environnews.cd dans le cadre du Forum d’Oslo sur les forêts tropicales (OTFF-2024).

La République démocratique du Congo, membre signataire de l’accord de Paris, a rejoint à travers plusieurs programmes, conventions et traités la lutte contre la destruction de l’environnement, la protection des forêts et des écosystèmes et la lutte contre la pollution sous toutes ses formes. Aujourd’hui reconnue comme premier poumon mondial, le pays représente toutes les caractéristiques du régulateur potentiel du climat en termes de services qu’elle rend à l’humanité.

« Lorsque nous disons que nous sommes pays-solution, c’est parce que ce pays se trouve au sein du bassin du Congo qui est parmi les plus grands massifs forestiers du monde », a-t-elle rappelé.

Eve Bazaibamet l’accent particulier sur le 16ème objectif du développement durable pour exiger la paix et la sécurité dans le parc national des Virunga, en proie aux violences armées du mouvement rebelle du 23 mars (M23). 

« On utilise maintenant les forêts comme sanctuaire des troupes armés contrôlés. Nous ne cessons de mettre un accent sur les objectifs des développements durables plus particulièrement sur l’objectif 16 qui parle des institutions stables, de la paix et de la stabilité sans cela aucun gouvernement ne peut devoir travailler surtout pas protéger les forêts. La RDC seule ne peut pas faire face à toutes ces questions-là. Nous appelons l’humanité à nous soutenir », a déclaré mardi 25 juin.

Quelles perspectives de collaboration RDC-CAFI, Que fait le ministère pour mobiliser les ressources internes ?

Madame la ministre de l’environnement pense que 5% de budget pour 5 ans de mandat suffisant pour mettre en place sa politique.

« Dans notre pays, il faut noter qu’il y a des avancées mais je propose qu’il ait un changement d’approche parce que le CAFI a été conçu d’avoir un groupe des bailleurs pour financer la protection et la gestion durable de foret d’Afrique central en vue de lutter contre les différents moteurs de déforestation et leurs donner l’alternatives crédibles en même temps protéger et améliorer la qualité de vie de la population sans déforester ». a-t-elle ajouter 

Pour mobiliser les ressources internes, la RDC donne un cadre légal et institutionnel, en modifiant et amendant la loi portant principes fondamentaux de protection de l’environnement dans laquelle la RDC a mis la nouvelle donne qui n’existait pas notamment la donne climat, la donne CDN, la contribution déterminer national, tout en s’engageant à limité des émissions de CO2 dans l’économie national.

Autre mobilisation interne, c’est la transformation actuelle des ressources naturelles allant des produits forestiers jusqu’aux ressources minières pour promouvoir l’industrie extractive transformation locale qui permets de faire une chaine de valeur et donner l’emplois.

Aussi la collaboration étroite avec les privés dans le cadre de partenariat public privés pour leur demander un effort plus conscient sur le payement de taxe carbone, les échos taxe et échos redevances en dehors de taxe de pollution, car nous sommes dans l’approche d’assainir l’environnement.

Le ministère de l’environnement ambitionne de contribuer au-delà de 10 à 15% de fond au budget national à travers multiples projets public-privé que signe le ministère.

 

Hyacinthe BOVAKA