Production des outils de communication sur les activités réalisés au Kasaï Oriental par la CFLEDD avec l’appui de SYNCHRONICITY EARTH dans le cadre du projet de droits des femmes dans la gouvernance de terres et forêts
Il s’est tenu dans la salle de réunion de la paroisse sacre cœur de la Gombe le mardi 12 février 2019 de 9h à 16h l’atelier de production des outils de communication sur les activités réalisés au Kasaï central par la CFLEDD avec l’appui de SYNCHRONICITY EARTH. Cet atelier a contribué au plaidoyer sur la sécurisation des droits fonciers et forestiers des femmes dans les reformes en cours en RDC.
La présidente du conseil d’administration (PCA) de la CFLEDD, Mme Nene Mainzana, dans son mot de bienvenue, spécifiée le contexte du projet sur la gouvernance des terres et des forets à cet atelier de restitutions sur les de différentes activités menées à Mbuji Mayi au Kasaï central sur la reconnaissance des droits de possession et de jouissance des femmes au patrimoine foncier et forestier.
La coordonnatrice de la CFLEDD, Dorothée LISENGA a indiqué que le combat poursuit par son organisation dans le projet de reconnaissance de droits fonciers et forestiers de femme a son pesant d’or. Elle a fait aussi un bref rappel des dialogues multi-acteurs de l’Equateur, Maindombe, Sud kivu et kongo Central soulignant qu’ils ont été bien accueillis par les communautés.
Mme Chouchouna LOSALE, chargée des programmes de la CFLEDD a présenté la stratégie de plaidoyer de la coalition sur la question foncière et forestière pour l’année 2019. Elle a émis le vœu de voir l’aspect de la tenure foncière des femmes être pris en compte dans la législation congolaise.
La chargée de communication, Constance Tekitila a rendu compte de la mission qu’elle a effectuée à Mbuji Mayi dans le Kasaï Oriental où elle a organisé trois dialogues multi-acteurs ayant regroupé les représentants des ONG et les chefs traditionnels, les experts juristes et les membres du bureau de l’Assemblée provinciale.
Elle a épinglé quelques difficultés que les femmes rencontrent dans leur terroir où elles font face au quotidien au caractère discriminatoire des hommes vis-à-vis des femmes. Selon les traditions ancestrales de cette partie de la RDC, celles-ci sont au bas de l’échelle et sous la botte de leurs maris qui décident en leur lieu et place sous prétexte qu’elles ne peuvent pas posséder des lopins de terre.
Les travaux en groupe ont permis l’enrichissement de la stratégie de la CFLEDD et dégagé des pistes de solutions pour lutter contre la discrimination faite à la femme, avant de procéder à l’amendement de l’édit spécifique en faveur des femmes du Kasaï Oriental.
La vice-présidente du conseil d’administration, Albertine Ebengo a cloturé les travaux de ces travaux. qui ont été suivis par une émission pour sensibiliser l’opinion autour du projet.