Trois structures des femmes pour l’environnement célèbrent à Kinshasa la journée internationale de la terre
Kinshasa 28 avril 2019 (CFLEDD). L’ONG « Femmes autochtones et communautés locales pour le développement et participatif » (FACID) en partenariat avec l’ONG « Droits des femmes et environnement sain » (DFES) et la Fondation « Pasi André pour l’environnement (FPAE) » ont célébré, samedi, la journée internationale de la terre dans la salle des conférences de la Radio Maria dans la commune de Kintambo, à Kinshasa.
Ces trois structures, toutes membres de la Coalition des femmes leaders pour l’environnement et le développement durable (CFLEDD),a fait savoir la coordonnatrice de FACID, Dorothée Lisenga, n’ont pas voulu passer sous silence cette journée célébrée le 22 avril de chaque année dont le thème pour 2019 était: « Terre, mère nourricière ».
Mme Lisenga qui coordonne également la CFLEDD a indiqué que la terre, en tant qu’unique planète vivable parmi tant d’autres et renfermant la biodiversité, les eaux et les terres, mérite une protection de la part de l’homme et le respect de son environnement.
La terre, a- t- elle évoqué, est la mère nourricière, appelant les agriculteurs à utiliser des méthodes respectueuses de l’environnement pour une agriculture plus rentable et productrice, tout en condamnant ceux qui recourent aux pesticides car ils contribuent à la dégradation de la terre.
La coordonnatrice de l’ONG « FACID » a relayé le message porteur d’espoir de tous les citoyens du monde en faveur de la protection de la terre, à l’occasion de cet événement. Il s’agit, a- t- elle rappelé, de valoriser ou de manger aussi bien des produits locaux que ceux de saison pour limiter les émissions de polluants et le gaspillage, de trier les déchets, avoir le réflexe de rapporter ses médicaments périmés ou non-utilisés à son pharmacien, les collectés en vue de les transformer en énergie.
D’autres astuces à la portée de tous, a-t- elle dit, consistent à éteindre la lumière quand on quitte une pièce, à utiliser les transports en communs, le vélo, le covoiturage, la marche à pied, à couper l’eau pendant son brossage de dents ou son rasage et à louer plutôt qu’acheter, comme un geste vert, susceptible de produire à terme moins de déchets.
La RDC ne devrait pas avoir des problèmes alimentaires pour nourrir sa population, selon Mme Antoinette Katungu
La RDC ne devrait pas avoir des problèmes alimentaires pour nourrir sa population, eu égard à son potentiel agricole disposant de 80 millions d’hectares des terres arables susceptibles de produire ce qu’il faut et lui permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Ces propos ont été prononcés par Mme Antoinette Katungu de l’ONG FACID, en marge de la commémoration de la journée internationale de la terre samedi à Kinshasa par son organisation et deux autres structures, en l’occurrence l’ONG Droits des femmes et environnement sain (DFES) et la Fondation Pasi André pour l’Environnement.
Mme Katungu s’est, à cette occasion, appesantie sur « la terre et l’agriculture itinérante sur brûlis », recommandant les pratiques respectueuses des sols que l’homme doit utiliser pour protéger et conserver les forêts, les brousses dont il dépend entièrement pour sa survie.
Brigitte Nato, membre de la même structure a, de son côté, axé son exposé sur « la terre et la pollution », en pointant du doigt l’homme, agent à la base de cette nuisance, avant de suggérer comme l’une des pistes des solutions le recours aux engrais naturels pour fertiliser la terre la terre, car , a-t- elle dit, sans elle, la vie est impossible ici-bas.
La terre selon la topographie», vue par l’experte Sifa Bilembo, a été un aspect dudit sujet que cette dernière a développé, notant que les infrastructures routières, aéroportuaires et des immeubles reposent sur la terre. Selon elle, la terre est vitale dans toutes les activités du topographe notamment les techniques de prise de mesures, l’élaboration des plans et des cartes, l’implantation d’un bâtiment et la prospection du milieu.
Des méfaits dus aux actions de l’homme à l’endroit de la planète terre
Alfred Simba et Nathan Matata, deux jeunes environnementalistes ont, tour à tour, fait état des méfaits dus aux actions de l’homme à l’endroit de la planète terre. Ils ont noté que les activités anthropiques ont altéré et pollué aussi bien les sols, la biodiversité que l’air, causant ainsi les changements climatiques et la pollution à la surface de la terre et dans les mers avec tout leur corollaire à savoir l’eutrophisation (destruction de la croissance des êtres vivant dans la mer).Ils ont exhorté la population congolaise à garder son environnement sain et à le conserver en vue de son bien-être.
Auparavant, la représentante de l’ONG Droits des femmes et Environnement sain, Pascaline Musinga, a exhorté l’assistance à considérer la terre comme un patrimoine qui lui été légué par Dieu en vue d’en prendre soin et d’y habiter en harmonie avec toutes les composantes de la création. Conformément aux écritures saintes. a- t-elle fait voir, son créateur a imprimé à la nature une valeur écologique, donnant ainsi à l’homme le pouvoir d’y dominer.